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Proust et les écrans (Revue Quaderni Proustiani n° 13, 2019)

Proust et les écrans (Revue Quaderni Proustiani n° 13, 2019)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Geneviève Henrot)

Proust et les écrans

Revue Quaderni Proustiani n° 13, 2019

Colloque de Padoue, 11 et 12 juillet 2019

Université de Padoue, Italie

 

Le 15 février 2017, les internautes du monde entier ont vu apparaître « Marcel Proust » sur leurs écrans. Non plus photographié, portraituré ou assimilé par métonymie à son oeuvre, mais filmé. Une vidéo d’à peine quelques secondes, tournée en 1904 lors du mariage du duc de Guiche, montre une silhouette frêle et moustachue, coiffée d’un chapeau melon, descendant d’un pas rapide les escaliers de l’église de la Madeleine. En cette projection diaphane et trem-blotante, Laure Hillerin, auteur de la biographie de la Comtesse Greffulhe, aurait identifié le futur auteur de la Recherche, âgé alors de trente-trois ans. La nouvelle a fini par faire le tour du monde, à tort ou à raison : l’image en mouvement d’un « Marcel Proust » à peine reconnais-sable, qui se faufile discrètement parmi les invités, est reprise par les médias et réseaux sociaux de tous horizons, propulsée aux quatre coins de la planète par des milliers de likes, de retweets et de liens. À l’ère de la communauté numérique, Marcel Proust devient – l’aurait-on jamais cru ? – un phénomène « viral » et peut-être une « Fake News ».

Cette résurrection filmique n’est pourtant que la manifestation la plus spectaculaire d’une présence massive de Proust sur nos écrans, diffracté et “étoilé” par cette Toile à laquelle ils donnent accès. Un rapide tour d’horizon suffit pour constater l’hétérogénéité et la pluralité de toutes les « Proust’s audio-visual afterlives » (A. Watt). En procédant de l’oeuvre à l’homme, on rencontre d’abord les différentes versions numérisées étiquetées de la Recherche, de l’Agenda de 1906, la masse des cahiers de brouillons numérisés par la Bibliothèque Nationale, consultables sur la plateforme Gallica, mais aussi, pour le 20 novembre prochain, l’ouverture d’une Correspondance de Marcel Proust en ligne : paradoxe admirable d’une dématérialisation permettant d’accéder mieux que jamais à la matérialité du texte, à la texture charnelle de l’écri-ture. Viennent ensuite les différentes transpositions transmédiales de la Recherche, adaptée et récréée par des moyens d’expression aussi divers que créatifs : pièces théâtrales (les dernières en date : Un instant de Proust, mise en scène par J. Bellorini ; Les Français. Inspiré de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, par K. Warlikowski), spectacles de danse (le ballet Proust ou les intermittences du coeur par R. Petit, représenté en 2007 à l’Opéra de Paris), la bande dessinée de Stéphane Heuet et, évidemment, les adaptations cinématographiques. Aussi bien les projets non réalisés (ceux de Luchino Visconti et de Joseph Losey) que les productions de Volker Schlöndorff, de Chantal Akerman, de Raoul Ruiz ou de Nina Companeez, témoi-gnent de la gageure d’une transposition – intégrale ou partielle – pour le grand écran du roman proustien et ont soulevé de vastes débats, tant dans la critique universitaire que parmi les lec-teurs non spécialistes.

Pour en revenir au petit écran de nos ordinateurs ou tablettes, la révolution d’Internet et la montée en puissance des réseaux sociaux ont vu se multiplier les canaux de diffusion, de transmission et de partage offerts aux lecteurs de Proust. Outre les espaces consacrés aux commentaires et aux critiques des internautes sur des plates-formes telles que Babelio ou Senscritique, nombreux sont les sites, les blogs ou les carnets de recherche et de veille entière-ment centrés sur l’écrivain et sur son oeuvre. Ils ont été créés tantôt par des amateurs, animés d’une véritable passion proustienne et souhaitant mettre en commun leur expérience de lecture, leurs découvertes, ou bien publiciser toutes sortes de manifestations consacrées à leur écrivain de chevet, tantôt par des universitaires, qui oeuvrent au rayonnement des études proustiennes en relayant les actualités de la recherche, les événements académiques et les nouvelles parutions.

C’est donc l’image d’un Proust de plus en plus « mondialisé », « numérisé » et hyper-contemporain que nous renvoient tous ces écrans connectés, autant de projections et de diffrac-tions dont l’inventaire n’a pas encore été entrepris par la critique proustienne. S’il est désormais avéré que l’écran, avatar moderne de la fenêtre de Leon Battista Alberti, est devenu le dispositif optique de référence de notre époque, « élément propulseur – a écrit Mauro Carbone – d’une révolution perceptive » encore largement à appréhender, il convient alors de s’interroger plus systématiquement sur les modalités et les effets de cette surexposition de Proust sur nos écrans.

Pour sa livraison de 2019, la revue Quaderni Proustiani souhaite ainsi proposer à ses contributeurs une réflexion centrée sur « Proust et les écrans », qui donnera lieu à une rencontre célébrative autour d’un colloque international en septembre-octobre 2019 à l’Université de Pa-doue, et qui pourra s’articuler selon les trois axes suivants :

1) Proust sur nos écrans : Il s’agirait d’abord d’entreprendre un tour de reconnaissance systé-matique des multiples « incarnations numériques » de Proust et de son oeuvre. Par quelles ap-proches et armée de quels outils théoriques et méthodologiques la critique universitaire peut-elle appréhender ces « galaxies Proust » en perpétuelle expansion ? Quelles logiques (appro-priation, vulgarisation etc.) et quelles intentions sous-tendent les différentes manifestations proustiennes sur la Toile ? S’agit-il de verres grossissants, susceptibles de ménager des angles de vision inédits, ou bien de lunettes déformantes ? Dans quelle mesure ces hybridations et ces « trafics » de Proust (A. Simon) contribuent-ils à la consolidation de son « mythe » et influen-cent-elles notre rapport à l’homme et à son oeuvre ?

2) Proust et le grand écran : En dépit du scepticisme, voire de l’aversion de Proust pour le tout nouveau cinématographe, de nombreux passages de la Recherche témoignent de « l’oeil cinématographique » (T. Carrier-Lafleur) de l’écrivain et semblent anticiper sur les découvertes des cinéastes. Toujours est-il que le roman proustien, aussi bien par sa structure narrative que par sa longueur, pose des défis majeurs aux metteurs en scène et scénaristes qui s’essaient à l’exercice périlleux d’une adaptation. Bien que les transpositions filmiques de la Recherche aient déjà fait l’objet d’investigations et de travaux au sein de la critique proustienne (Schmid, Kravanja, Ferré, Carrier-Lafleur), il reste encore beaucoup à dire et à écrire sur ce Proust vu au cinéma et par le cinéma. De quels écueils et de quels enjeux propres au grand écran les adapta-tions filmiques tentées jusqu’à ce jour font-elles état ? Quels choix et quelles directions laissent-ils entrevoir les projets de scénarios de Suso Cecchi D’Amico pour Luchino Visconti et d’Ha-rold Pinter pour Joseph Losey ? Les transpositions les plus fidèles de l’oeuvre de Proust ne seraient-elles pas finalement à rechercher dans d’autres films ?

3) Les écrans dans la Recherche : avant de constituer un support numérique pour la lecture, la consultation et la diffusion de l’oeuvre proustienne, les écrans nourrissent de façon consis-tante la poétique et l’esthétique de la Recherche. Dans ses nombreuses métaphores et déclinai-sons (verres, fenêtres, lunettes, lorgnettes, instruments d’optique), l’écran se configure avant tout comme une barrière, perceptive ou spirituelle, dressée entre la conscience du sujet et le monde (G. Henrot). Il se voit par conséquent associé à la notion de croyance et apparaît comme un foyer d’ambiguïtés et de tensions dialectiques : entre la surface et la profondeur, l’opacité et la transparence, l’aplatissement et le relief, la proximité et l’éloignement, l’illusion et la réa-lité… autant de pistes et de dichotomies qui pourront être examinées d’un point de vue théma-tique, stylistique, narratologique, philosophique ou psychanalytique.

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Modalité de présentation des contributions

Date d’échéance pour l’envoi des articles définitifs : le 30 avril 2019

  • Résumé de 500 signes, espaces comprises
  • Biobibliographie de 300 signes, espaces comprises
  • Article de maximum 50.000 signes, espaces comprises
  • Bibliographie en fin d’article
  • Mise en page selon le modèle Word et les normes de la revue (téléchargeable sur le site de Padova University Press : http://www.padovauniversitypress.it/riviste).

Révision en double aveugle

Retour des avis : pour le 21 mai 2019.

Réponse de la revue : le 30 mai 2019.

Les articles parvenus pourront faire l’objet d’une présentation publique et d’un débat lors du Colloque de l’Université de Padoue : Proust et les écrans : 11-12 juillet 2019.

Les articles approuvés par la révision en double aveugle et remis dans leur version définitive pour le 20 août seront publiés dans le numéro 2019 des Quaderni proustiani.

Correction des épreuves : mi-septembre 2019.

Publication : mi-octobre 2019.

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LINEE TEMATICHE

Il 15 febbraio 2017, gli internauti del mondo intero hanno visto apparire “Marcel Proust” sui propri schermi. Non più fotografato, ritratto o assimilato per metonimia al suo lavoro, bensì filmato. Un video di pochi secondi, girato nel 1904 durante le nozze del Duca di Guiche, mostra una figura esile e baffuta, in redingote e bombetta, che scende veloce-mente le scale della Chiesa della Madeleine. In quella proiezione diafana e tremolante, Laure Hillerin, autrice della biografia della contessa Greffulhe, avrebbe identificato il futuro autore della Ricerca, allora poco più che trentenne. A torto o a ragione, la notizia si diffuse in tutto il mondo per opera di Sirois-Trahan: l’immagine in movimento di un “Marcel Proust” appena riconoscibile, che si fa largo con discrezione tra gli ospiti, viene ripresa dai media e dalle reti sociali, irradiata ai quattro angoli del globo da migliaia di like, retweet e link. Nell’era della comunità digitale, Marcel Proust era diventato – chi l’avrebbe mai detto? – un fenomeno “virale”, se non una “fake news”.

Questa resurrezione filmica è solo l’ultimo esempio – il più spettacolare – di una massiccia presenza di Proust sui nostri schermi, diffratta e moltiplicata da questa Rete a cui dànno accesso. Basta una rapida panoramica per rendersi conto dell’eterogeneità et della pluralità di tutti gli “after life audiovisivi di Proust” (A. Watt). Procedendo dall’opera all’uomo, si incontrano dapprima le varie versioni digitalizzate della Ricerca, l’Agenda del 1906, l’enorme mole di bozze di taccuini digitalizzati dalla Bibliothèque Nationale de France, consultabili sulla piattaforma Gallica, e anche, dal 20 novembre scorso, una piattaforma online destinata a ospitare l’intera Corrispondenza di Marcel Proust: mirabile paradosso di una dematerializzazione che consente di accedere più che mai alla materialità del testo, alla consistenza fisica della scrittura. Seguono poi le varie trasposizioni transmediali della Ricerca, adattate e ricreate attraverso mezzi espressivi tanto diversi quanto creativi: spettacoli teatrali (tra i più recenti: Un instant de Proust, diretto da J. Bellorini; Les Français. Inspiré de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, di K. Warlikowski), spettacoli di danza (il balletto Proust ou les internittences du coeur di R. Petit, presentato nel 2007 all’Opéra di Parigi), il fumetto di Stéphane Heuet e, ovviamente, gli adattamenti cinematografici. Sia i progetti non realizzati (quelli di Lu-chino Visconti e Joseph Losey), sia le produzioni di Volker Schlöndorff, Chantal Aker-man, Raoul Ruiz o Nina Companeez, hanno raccolto la sfida di una trasposizione, parziale o integrale, del romanzo proustiano per il grande schermo, sollevando ampi dibattiti, sia nella critica accademica che tra gli appassionati di Proust.

Tornando al piccolo schermo dei nostri computer o tablet, la rivoluzione di Inter-net e lo sviluppo dei social networks hanno messo a disposizione dei lettori di Proust nuovi canali di distribuzione, trasmissione e condivisione. Oltre agli spazi dedicati ai commenti e alle critiche degli internauti su piattaforme come Babelio o Senscritique, molti sono i siti, i blog, o carnets de recherche interamente dedicati allo scrittore e alla sua opera sono stati creati sia da dilettanti, animati da una vera passione per Proust e desiderosi di condividere la loro esperienza di lettura, le loro scoperte, o di pubblicizzare ogni tipo di evento dedicato al loro scrittore prediletto, sia da accademici, che si adope-rano per promuovere gli studi proustiani diffondendo notizie relative alla ricerca, a eventi accademici e a nuove pubblicazioni.

È dunque l’immagine di un Proust sempre più “globalizzato”, “digitalizzato” e iper-contemporaneo che ci rimandano tutti questi schermi connessi, proiezioni e diffrazioni il cui inventario non è stato ancora intrapreso dalla critica. Se è ormai assodato che lo schermo, moderno avatar della finestra di Leon Battista Alberti, è diventato il disposi-tivo ottico di riferimento del nostro tempo, “elemento propulsivo – ha scritto Mauro Carbone – di una rivoluzione percettiva” che deve ancora essere compresa appieno, ci si deve allora interrogare più sistematicamente sulle modalità e sugli effetti di questa sovraespo-sizione di Proust sui nostri schermi.

Per il numero del 2019, la rivista Quaderni Proustiani intende quindi proporre ai suoi collaboratori una riflessione incentrata su “Proust e gli schermi”, la quale darà poi luogo a un convegno internazionale che si terrà a metà del mese di luglio presso l’Università di Padova. Tale riflessione potrà essere sviluppata all’interno dei tre assi tematIci seguenti:

1) Proust sui nostri schermi: cartografare una panoramica delle molteplici “incarnazioni digitali” di Proust e della sua opera. Attraverso quali approcci e con quali strumenti teorici e metodologici i critici possono cogliere queste “galassie Proust” in continua espansione? Quale logica (appropriazione, divulgazione, ecc.) e quali intenti presuppongono le diverse manifestazioni proustiane sul web? Sono lenti d’ingrandimento, in grado di fornire angoli di visione innovativi, o invece occhiali distorsivi? In che misura queste ibridazioni e que-sti “traffici” (A. Simon) contribuiscono al consolidamento del “mito” proustiano e in-fluenzano il nostro rapporto con l’uomo e con la sua opera?

2) Proust e il grande schermo: nonostante lo scetticismo di Proust, nonché la sua avver-sione per l’appena nata fotografia, molti passi della Recherche rivelano l’“occhio cine-matografico” dello scrittore (Th. Carrier-Lafleur) e sembrano anticipare le scoperte dei registi. Sia per sua struttura narrativa che per sua lunghezza, il romanzo proustiano pone tuttavia grandi sfide ai registri e agli sceneggiatori, i quali si avventurano in adattamenti talvolta azzardati. Anche se le trasposizioni filmiche della Recherche sono già state og-getto di indagini e di riflessione da parte degli specialisti (Schmid, Kravanja, Ferré, Car-rier-Lafleur), c’è ancora molto da dire e da scrivere su questo Proust visto nel e dal ci-nema. Quali sono le insidie e le sfide specifiche del grande schermo riscontrabili negli adattamenti cinematografici tentati fino ad oggi? Quali scelte e direzioni suggeriscono i progetti di sceneggiatura di Suso Cecchi d’Amico per Luchino Visconti e di Harold Pinter per Joseph Losey? A ben vedere, le trasposizioni più fedeli dell’opera di Proust non sono forse da ricercare in altri film?

3) Gli schermi nella Recherche: prima di costituire un supporto digitale per la lettura, la consultazione e la diffusione dell’opera proustiana, gli schermi alimentano costantemente la poetica e l’estetica della Recherche. Nelle sue molteplici metafore e varianti (lenti, finestre, occhiali, cannocchiali, strumenti ottici), lo schermo si configura soprattutto come una barriera, percettiva o spirituale, tra la coscienza del soggetto e il mondo (G. Henrot). Lo schermo si associa quindi alla nozione di credenza e si presenta come un focolaio di ambiguità e di tensioni dialettiche: tra superficie e profondità, opacità e trasparenza, ap-piattimento e rilievo, vicinanza e distanza, illusione e realtà… il tutto da indagare adot-tando un punto di vista tematico, stilistico, narratologico, filosofico o psicanalitico.

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Modalità di presentazione dei contributi

Scadenza per l’invio degli articoli: 30 aprile 2019

  • Riassunto di 500 battute spazi inclusi
  • Biobibliografia di 300 battute spazi inclusi
  • Articolo max. 50.000 battute spazi inclusi
  • Bibliografia alla fine dell’articolo
  • Impaginazione secondo il modello word (scaricabile sul sito de Padova Univer-sity Press: http://www.padovauniversitypress.it/riviste) e le norme editoriali della rivista.

Revisione in doppio cieco

Ricezione delle valutazioni: entro il 21 maggio 2019.

Risposta della rivista agli autori: entro il 30 mai 2019.

Gli articoli pervenuti potranno essere presentati durante il convegno Proust e gli schermi, che si terrà presso l’Università di Padova l’11 e il 12 luglio 2019.

Gli articoli che avranno superato la revisione in doppio cieco dovranno essere trasmessi nella loro versione definitiva entro il 20 agosto 2019, per poter essere pubblicati nel nu-mero 2019 dei “Quaderni proustiani”.

Correzione delle bozze: metà settembre 2019.

Pubblicazione: metà ottobre 2019.

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Comité scientifique / Comitato scientifico

Viviana Agostini Ouafi • Université de Caen Normandie (FR)

Alberto Beretta Anguissola • Università La Tuscia Viterbo (IT)

Stéphane Chaudier • Université de Lille (FR)

Luc Fraisse • Université de Strasbourg (FR)

Giuseppe Girimonti Greco • PhD, traduttore (IT)

Geneviève Henrot Sostero • Università di Padova (IT)

Françoise Leriche • Université de Grenoble Alpes (FR)

Bruno Moroncini • Università di Salerno (IT)

Anne Simon • École des Hautes Études en Sciences Sociales, CRAL (FR)

Eleonora Sparvoli • Università Cattolica di Milano (IT)

Davide Vago • Università Cattolica di Milano (IT)

Marisa Verna • Università Cattolica di Milano (IT) 4

Organisation / Comitato organizzativo

Geneviève Henrot Sostero (Université de Padoue) genevieve.henrot@unipd.it

Denis Brotto (Université de Padoue) denis.brotto@unipd.it

Ilaria Vidotto (Université de Grenoble Alpes) ilaria.vidotto2@unibo.it

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Bibliographie critique indicative

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Sites/blogs/carnets de recherche consacrés à Marcel Proust

- Lecture de Proust par Véronique Aubouy,

- Le fou de Proust :

- Dans la parenthèse :

- Proustpourtous :

- Parcours d’un proustien :

- Dossier Proust sur le blog d’Armelle Bargouillet Hauteloire : .

- Proust.ink :

- Du côté de chez Proust :

- Marcel Proust et la presse :

- Pôle Proust :

- Proust sur scoop.it :

-